À la gare de New Jalpaiguri (16h plus tard), nous faisons la rencontre d’une Américaine de Boston qui s’appelle Élisabeth. Ça clic instantanément! Nous avons le même sens d’humour. Ayant tous comme destination Darjeeling, nous décidons de partager une jeep.
Darjeeling est une ville perchée entre 1800 et 2400m d’altitude. La route pour s’y rendre serpente les montagnes et le paysage est absolument superbe. La région est reconnue pour son délicieux thé : le Champagne de l’Inde dit-on. Nous traversons les centaines de plantations de thé datant du temps des British. L’espace est vraiment maximisée et certaines plantations sont à flanc de montagne sur des pentes plus qu’abruptes. Plus on grimpe, plus la fraîcheur se fait sentir. Oh Fraîcheur! Toi que nous attendions depuis si longtemps! (qu’on le veuille ou non, notre petit body québécois supporte difficilement les 45 degrés Celsius de la vallée du Gange!)
Darjeeling est le lieu d’un mélange culturel intéressant où Indiens, Népalais, Tibétains vivent ensemble entourés par la chaîne des Himalayas. Les gens semblent plus vivants et plus en santé que les indiens vivant au sud. Ils ont un beau visage rond et des pommettes bien rouges. La misère semble aussi moins présente (que voulez-vous, le thé ça rapporte!). Cette portion de l’Inde est vraiment différente du reste du pays. Aujourd’hui dirigée par l’état du West Bengal, les habitants revendiquent l’indépendance de leur région et le droit de l’administrer selon leur culture. Partout on peut lire des phrases politiques sur (leur futur état (nous leur souhaitons)) Ghorkaland : Give us Ghorkaland! We gonna fight for India but die for Ghorkaland…
9pm. À notre arrivé, la ville dans la grande noirceur à cause du problème d’approvisionnement en électricité (nous découvrirons plus tard que les pannes d’électricité sont choses courante dans le coin!). Et pour rendre la tâche plus difficile, c’est le week-end de Pâques; tous les hôtels sont complets. Après quelques No Vancancy, nous dénichons une chambre dans un hôtel tenu par de gentils népalais. Puisqu’elle n’est pas donnée, nous décidons de la partager avec Élisabeth. Nous courons ensuite au resto pour calmer notre faim (pratiquement toute la ville s’endort à 10pm!) Rien de mieux qu’une bonne soupe chaude avec des nouilles faites maison (mmmm!). Nous terminons la soirée par une bonne douche chaude au Hot Bucket! Les Geysers (douches) à eau chaude sont plutôt rare à Darjeeling… il n’y a pratiquement jamais d’électricité!!!
Nous passons quelques jours à flâner dans la ville et à faire des dégustations dans les salons de thé. Un matin, nous nous levons à 4 :30 am pour aller au Tiger Hill. De cette montagne, il est parfois possible de voir le Mont Kanchandzoga (8598m) au levé du soleil. Vers 5 :30 am nous apercevons légèrement le sommet à travers le brouillard. Nous prenons d’avantage plaisir à regarder les Indiens photographier le levé du soleil sans se préoccuper des montagnes (Pourquoi ils sont venus ici? Le soleil se lève à chaque jour!!!). John fait aussi un petit tour au zoo pour voir le mignon panda rouge et le fameux tigre, emblème du pays.
Darjeeling est le lieu d’un mélange culturel intéressant où Indiens, Népalais, Tibétains vivent ensemble entourés par la chaîne des Himalayas. Les gens semblent plus vivants et plus en santé que les indiens vivant au sud. Ils ont un beau visage rond et des pommettes bien rouges. La misère semble aussi moins présente (que voulez-vous, le thé ça rapporte!). Cette portion de l’Inde est vraiment différente du reste du pays. Aujourd’hui dirigée par l’état du West Bengal, les habitants revendiquent l’indépendance de leur région et le droit de l’administrer selon leur culture. Partout on peut lire des phrases politiques sur (leur futur état (nous leur souhaitons)) Ghorkaland : Give us Ghorkaland! We gonna fight for India but die for Ghorkaland…
9pm. À notre arrivé, la ville dans la grande noirceur à cause du problème d’approvisionnement en électricité (nous découvrirons plus tard que les pannes d’électricité sont choses courante dans le coin!). Et pour rendre la tâche plus difficile, c’est le week-end de Pâques; tous les hôtels sont complets. Après quelques No Vancancy, nous dénichons une chambre dans un hôtel tenu par de gentils népalais. Puisqu’elle n’est pas donnée, nous décidons de la partager avec Élisabeth. Nous courons ensuite au resto pour calmer notre faim (pratiquement toute la ville s’endort à 10pm!) Rien de mieux qu’une bonne soupe chaude avec des nouilles faites maison (mmmm!). Nous terminons la soirée par une bonne douche chaude au Hot Bucket! Les Geysers (douches) à eau chaude sont plutôt rare à Darjeeling… il n’y a pratiquement jamais d’électricité!!!
Nous passons quelques jours à flâner dans la ville et à faire des dégustations dans les salons de thé. Un matin, nous nous levons à 4 :30 am pour aller au Tiger Hill. De cette montagne, il est parfois possible de voir le Mont Kanchandzoga (8598m) au levé du soleil. Vers 5 :30 am nous apercevons légèrement le sommet à travers le brouillard. Nous prenons d’avantage plaisir à regarder les Indiens photographier le levé du soleil sans se préoccuper des montagnes (Pourquoi ils sont venus ici? Le soleil se lève à chaque jour!!!). John fait aussi un petit tour au zoo pour voir le mignon panda rouge et le fameux tigre, emblème du pays.
À notre arrivé en Inde, on nous a appris qu’une nouvelle loi était en vigueur. Les gens qui quittent le pays, ne peuvent y revenir avant 2 mois. Nous avons donc dû changer notre itinéraire. Les Surprises font parties du voyage!!! Puisque nous repartons de Delhi, il nous était maintenant impossible de passer par le Népal. Bon, on nous a dit par la suite qu’il était peut-être possible de contourner cette loi. Ne voulant pas prendre de chance, nous avons décidé de rester en Inde (7 semaines dans ce grand pays… c’est pas de trop!) et de faire un trek dans les environs de Darjeeling. Nous réservons le Népal pour un futur voyage!
En cherchant une agence pour une randonnée dans les Himalayas. Élisabeth fait la rencontre de deux Anglais qui reviennent tout juste du Singalila National Park. Le sentier longe la frontière Indo-Népalaise et permet de rester dans plusieurs villages Népalais sans visa. Sam et Laura (les British) sont une vrai petite mine d’or de renseignements. Ils nous racontent comment ils ont fait leur trek, sans agence et 3 fois moins dispendieux pour exactement la même activité!!! On embarque! Aussi, nous faisons la rencontre de 2 autres Américains, la douce Meghan de Montana et Tim l’Illinois, qui souhaitent faire équipe avec nous. Nous décidons de célébrer le nouveau Trek Team 5 dans une petite taverne jusqu’à 10pm!
Départ. Le lendemain, nous nous rendons à Maney Bhanjang pour trouver notre guide (obligatoire) recommandé par Sam et Laura. Ram, de son prénom, nous guidera. Selon lui, puisque nous sommes des foreigners (les touristes marchent plus vite que les indiens!), nous sommes capables de condenser la rando de 6 jours en 5 jours. Un défi… pourquoi pas! Nous remplissons quelques formalités avec les gardes du parc et nous voilà déjà en route! Le début est assez raide. Nous nous mettons sur l’Overdrive pour monter des pentes qui nous collent presque au visage!!! (En parlant de visage, nous nous rendons compte que la crème solaire d'Élisabeth est nul autre que de la fausse Nivea. En plus d'être épaisse comme de la pâte à dent, il n'y a pas d'écran protecteur. Ce qui explique nos belles couleurs sur les photos!!!) Nous faisons quelques arrêts en chemin, notamment à un monastère tibétain au milieu de nul part. Les moines nous accueillent le temps d’une courte visite. Nous traversons de jolis petits villages composés surtout de fermiers. Notre première journée de marche se termine vers 2pm. Ce n’était que pour se dégourdir selon Ram mais nous avons quand même monté de 2150m à 3070m en 14km! Nous arrêtons dans un petit village népalais nommé Tumling et passons le reste de l’après-midi à boire du thé et à jouer à Uno (!!!) pendant que les nuages ensevelissent les environs. En soirée, repas sympa plein de protéines pour nous préparer à affronter la journée de demain.
Jour 2 : Nous commençons par une bonne descente en traversant une superbe forêt de rhododendrons et de magnolias. Il y a des milliers de fleurs rouges, roses et blanches. C’est féérique!!! Toutefois, aucun signe du panda rouge. Le garde du parc nous assure qu’il y en a en pointant un sac ziploc épinglé sur le mur contenant les excréments de la petite bête. En après-midi, les derniers kms sont extrêmement raides. Chaque pas est un combat physique et mental. À 3636m se trouve le village de Sandakphu. De là haut, il est possible de voir (à peine) le sommet de Kanchandzonga éclairé par le coucher de soleil. Le reste du mont et de la chaîne de montagne incluant l’Everest sont cachés par l’épais brouillard. Le défi de la journée à été relevé et tout le monde est heureux. Après avoir pris le thé et le souper, nous goûtons au Tongba, boisson népalaise alcoolisée à base de millet. (Pas vraiment bon!!!) .
Jour 3 : Nous quittons Sandakphu vers Phalut. Une journée de 19km un peu semblable à la journée précédente mais plus longue. Les bobos commencent à se faire sentir. Quelques membres de l’équipage ont des ampoules et la marche est plus difficile. Nous arrivons à Phalut vers 5pm sous un gros nuage gris. Impossible à voir les montagnes qui ne sont pourtant qu’à 28km. On nous offre un dortoir très très trop rustique. Il fait vraiment froid et les lits sont durs comme la roche. La toilette est dehors et il n’y a pas de portes! Non pas que nous sommes capricieux mais nous sommes tellement fatigués et un peu déçus… Nous demandons à Ram s’il peut trouver mieux. Finalement, il nous déniche une cabine pour nous 5, tout confort, chauffée avec des lits confortables!!! Ram est super!
Jour 4 : 7am. Run to the Mountains!!! Ram revient du point de vue à la course. Le Kanchandzonga est visible! Nous grimpons rapidement les quelques mètres qui nous sépare de notre but tant attendu. Hélas, avant même que l’on puisse se rendre, les nuages ont tout recouvert. C’était notre dernière chance pour voir les hautes montagnes. Nous retournons finir notre déj et faire nos bagages. Aujourd’hui, 29km à faire!!! Heureusement, c’est en pente douce. Le paysage est incroyable: terrasses, champs de cardamone, forêt de bambou, villages, jardins, plantations de thé et troupeau de yak le poil dans le vent... En AM, nous avons déjà couvert 15km. En fin de journée, nous arrivons à un joli petit Guesthouse à Ramman, localisé près d’une rivière. Nous enlevons notre sac à dos et nos souliers de rando et commandons notre thé quotidien. Dernière soirée du trek! Nous considérons que l’occasion justifie l’achat de 2 bouteilles de vin de rhododendron. Pas mal plus délicieux que le Tongba et efficace pour oublier les petites douleurs aux pieds!!!
Jour 4 : 7am. Run to the Mountains!!! Ram revient du point de vue à la course. Le Kanchandzonga est visible! Nous grimpons rapidement les quelques mètres qui nous sépare de notre but tant attendu. Hélas, avant même que l’on puisse se rendre, les nuages ont tout recouvert. C’était notre dernière chance pour voir les hautes montagnes. Nous retournons finir notre déj et faire nos bagages. Aujourd’hui, 29km à faire!!! Heureusement, c’est en pente douce. Le paysage est incroyable: terrasses, champs de cardamone, forêt de bambou, villages, jardins, plantations de thé et troupeau de yak le poil dans le vent... En AM, nous avons déjà couvert 15km. En fin de journée, nous arrivons à un joli petit Guesthouse à Ramman, localisé près d’une rivière. Nous enlevons notre sac à dos et nos souliers de rando et commandons notre thé quotidien. Dernière soirée du trek! Nous considérons que l’occasion justifie l’achat de 2 bouteilles de vin de rhododendron. Pas mal plus délicieux que le Tongba et efficace pour oublier les petites douleurs aux pieds!!!
Jour 5 : Le retour. Nous marchons nos derniers 8km jusqu’à Rimbik. De là, petite pause de 2h et quelques parties de Uno (!!!) avant de prendre un Jeep jusqu’à Darjeeling. Bien que nous n’avons pas vu le sommet enneigé du Kanchandzonga et le panda rouge, ce trek à totalement été un must! Un de nos meilleurs moments en Inde. Malgré les difficultés, tout le trek s’est fait en riant et en chantant des comédies musicales!!! À Darjeeling, nous soupons tous une dernière fois ensemble dans un bon petit resto tibétain. Ces trois américains nous ont fait passer de bons moments! Christine, Élisabeth et Meghan prévoit déjà une journée shopping pour le lendemain! (la présence féminine me manquait!)
Nous quittons Darjeeling avec le sentiment d’avoir visité un tout autre pays. Les gens, les montagnes, la fraîcheur et la nature sur 360deg diffèrent tellement de ce que nous avons vu jusqu’à présent. Nous gardons ces beaux moments en tête en retournant vers la chaleur du Mainland!
P.S. On ne vous croyait pas si timides!!! Aucun de vous n’a laissé de commentaire sur les hard rock photos du message précédent. Nous avons toutefois constaté, par Google Analytics(programme de Google qui analyse le blog en détail), que le temps de lecture des messages a grandement augmenté. Drôle de coïncidence vous ne trouvez pas? Gang de pervers!!!
Looking Good Johny!
RépondreSupprimerQuébec Karma coming your way.
J'ai bien hâte de vous revoir!
Ici les saisons prennent leur place et nous avons finalement sortie nos MOTOS!
Like They Say! (The Monks)
LIVE FREE OR DIE!
Beaucoup d'amour au deux
A+
LP
Hi John and Christine!
RépondreSupprimerlong live "trekkers in the fog"
and "good day, white cloud!"-
(improved remixes the doors and beatles, of course!)
et laissez les bons temps rouler en cambodge!!!
(that's New Orleans French, but you get what I mean!!!)
A+
'elisabeth